Le meilleur moment de l’année ?

Et oui, les beaux jours arrivent (enfin parait, ici il fait brumeux et il pleut :s) et avec les beaux jours arrivent… le bac !!
Comme beaucoup de personnes, j’imagine, je me suis toujours beaucoup amusée à regarder les sujets de philosophie. Non pas pour me moquer des pauvres futurs bacheliers, mais plutôt parce que j’adore les thèmes qu’ils abordent et les polémiques qu’ils créent.
Cette année, nous avons eu :

• Série L
  – La perception peut-elle s’éduquer ?
  – Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ?
  – Expliquer un extrait des “Cahiers pour une morale” de Sartre.
• Série S
  – L’art transforme-t-il notre conscience du réel ?
  – Y a-t-il d’autres moyens que la démonstration pour établir une vérité?
  – Expliquer un extrait de “Le monde comme volonté et comme représentation” de Schopenhauer.
• Série ES
  – Peut-on désirer sans souffrir ?
  – Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
  – Expliquer un extrait de “De la démocratie en Amérique” de Alexis de Tocqueville.

Cette année, il y en a plusieurs qui m’inspirent et que je trouve très interessant :

Peut-on désirer sans souffrir ? Si le « Non » est la première réponse qui me vient à l’esprit, je dois dire qu’il me faudrait un certain temps penché sur la question pour trouver un « Oui » (Toujours pas trouvé, en tout cas). Après tout, déjà, j’suis pas forcément net, mais la définition de Désir n’est-elle pas associée à la souffrance ?
Mouvement instinctif qui traduit chez l’homme la prise de conscience d’un manque, d’une frustration. Aspiration instinctive de l’être à combler le sentiment d’un manque, d’une incomplétude. (Lexilogos) Ya bien une grande notion de souffrance la dedans !

“De la démocratie en Amérique” de Alexis de Tocqueville. Tellement d’actualité ! Un thème que j’aborde parfois, mais qui me plait vraiment, aller au fond des choses et opposer les opinions pour trouver le pourquoi de la position de l’autre !

Et le meilleur : Y a-t-il d’autres moyens que la démonstration pour établir une vérité ? Ce serait peut-être le sujet que j’aurai pris (même si je n’ai jamais été douée en philo, c’est le plus polémique et ce qui se rapproche peut-être le plus de mes questionnements quasi quotidien – enfin presque).
Le « Non » s’impose de soi, pour être sur de quelque chose, il faut qu’il existe donc il faut le prouver. Il a fallu démontrer que la Terre était ronde pour que l’on y croit, il a fallu démontrer que les dinosaures avait existé  (et il a fallu Jurassik Park pour que tout le monde sache ce qu’étaient ces bestioles :p).
Mais après arrive forcément la réflexion et bien sur le concept de foi religieuse… Et comme disait l’autre, « Heureux ceux qui ont cru sans avoir vu »….

Rah la la
Que de sujets, que de débats possibles 😀
Vivement l’année prochaine !!

Question existentielle: Coca Light et Coca Zero, quelle différence ?

Et oui, c’est une vraie question existentielle ! Comment avons-nous pu survivre sans connaître la reponse ?

Bon d’accord, on s’en fiche totalement ! N’empêche que, devant le distributeur de boissons, je me suis posée cette question. Après tout, ils sont sensés tous les deux être sans sucre, avec de la caféine, etc…
J’ai essayé de comparer les ingrédients des deux boissons, mais pas de bol, chez nous, notre Coca Light est délivré par Coca-Cola Deutshland Verkauf (donc des ingrédients en allemand) et le Coca Zero vient de l’entreprise Belux (donc ingrédients en flamand et français). Meme si le flamand et l’allemand sont proches, je ne suis pas assez experte pour faire la comparaison.

Après quelques menues recherches, voici, très chers amis, sous vos yeux ébahis, la réponse à cette grande question !

1. Tout d’abord, le Coca Light et le Coca Zero n’ont pas les memes kCal ! Le Coca Zero (1.3kJ 03kCal pour 100ml) est plus calorique que son copain (< 1Kj < 0.25kCal) !!
   Ceci est du au fait que les édulcorants utilisés ne sont pas les mêmes.
2. Et ensuite, le plus important : le Coca Light s’appelle aussi Diet Coke (donc associé au régime) alors que le Coca Zéro est « Sugar Free » (sans sucre) et là réside toute la différence !
   En effet, ce gout (dégueulasse) d’édulcorant dans le Coca Light est associé dans l’esprit des demoiselles au fait de ne pas grossir. C’est donc une boisson pour demoiselle !
   Alors que le gout du Coca Zéro est le même que le coca normal, et le marketing fait tout autour montre que c’est une boisson d’homme (avec une pointe de mysoginie qui transpire des publicités).
   Et le pire c’est que ce marketing fonctionne !

Et voilà, ce n’est quasiment qu’une question de marketing !!
Enfin, je vous rappellerez seulement que lorsque vous étiez à l’école, vous avez forcément fait le test de la pièce de cuivre rouillée restée dans le coca pendant 2 jours et qui ressort nickel. Certains lavent aussi le moteur de leur voiture avec du coca.
Et « last but not least », le ph du Coca est d’environ 1 ou 2, c’est-à-dire plus acide que le vinaigre (environ 2.5-3). Il se rapproche de celui de l’estomac, d’où les conseils de boire du coca quand on est malade.
Buvez de l’eau, c’est meilleur pour les dents et la santé !

Grâce à ce post, vous dormirez peut-être mieux ce soir, une question existentielle au moins !